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04/09/2008

L'heure d'un premier bilan

Photo.pngL’année écoulée, la première de la XIIIème législature, a été marquée par l’adoption de nombreux textes soumis au Parlement par le Gouvernement. Bouclier fiscal, franchises médicales, légalisation des cultures OGM, réformes de l’école, etc. Sur nombre de ces textes, des oppositions se sont élevées, mettant en cause les choix politiques mis en œuvre par la majorité. Comme mes collègues, j’ai eu à prendre mes responsabilités et à voter, en cohérence avec les engagements que j’avais pris devant vous en juin 2007.

Je me suis attaché, tout au long de cette année, à être le porte-parole et le relais des aspirations des habitants de notre territoire, en particulier des plus fragiles et des plus modestes, tout en défendant les dossiers d’intérêt général de la circonscription. J’ai ainsi interpellé le Gouvernement, parfois à plusieurs reprises, sur le devenir de l’hôpital d’Ancenis, les infrastructures routières dans l’est du département, l’achèvement de la couverture haut débit, les problématiques d’emplois.

Comme je m’y étais engagé lors de mon élection, je me propose aujourd’hui de vous rendre compte de mon activité de parlementaire. Je tiendrai ainsi deux réunions publiques ouvertes à l’ensemble des habitants de la circonscription qui seront l’occasion de dresser le bilan de cette première année de mandature, mais aussi d’échanger sur les problématiques de notre territoire. Ces réunions auront lieu les :

• Lundi 13 octobre 2008 à 20h30 à VARADES (espace Alexandre Gautier)
• Jeudi 16 octobre 2008 à 20h30 à LA CHAPELLE SUR ERDRE (salle Jean Jaurès)

Un document (bilan de mandat) sera également édité à cette occasion et diffusé sur l’ensemble des communes à la fin du mois de septembre. Vous pourrez également le télécharger sur ce blog ou vous le procurer en contactant le secrétariat de ma permanence parlementaire.

Je vous invite à diffuser très largement cette information autour de vous et espère que vous serez nombreux à participer à ces réunions.

03/09/2008

Rentrée scolaire : L’inquiétude est toujours là

larentre.pngLa rentrée scolaire 2008 restera marquée par la mise en œuvre des nombreuses réformes voulues par le Gouvernement et notamment le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos.

Ainsi que nous le dénoncions déjà avant l’été avec d’autres parlementaires du département, c’est bien l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale qui subit dès cette rentrée les conséquences du désengagement financier de l’Etat. L’Education Nationale doit en effet faire face à suppression de plus de 11 000 postes cette année, ce qui porte à près de 60 000 le nombre de postes supprimés en 6 ans par les gouvernements de droite successifs. Une tendance qui va se poursuivre, Xavier Darcos ayant annoncé 13 500 nouvelles suppressions de postes pour l’année prochaine. La baisse de l’encadrement s’ajoute à une réduction du nombre d’heures pour l’ensemble des élèves dans le primaire, où l’on passe de 26 à 24 heures hebdomadaires avec la suppression du samedi matin. Cette dernière mesure, très critiquée, alourdit considérablement les journées de travail pour les enfants qui connaissent déjà des difficultés.

Parallèlement, l’abandon de la carte scolaire décidé pour cette rentrée provoque, selon un rapport du ministère de l’Education Nationale passé sous silence cet été, une baisse de la mixité sociale dans les écoles (le ministère avait affirmé le contraire). Les enfants issus de milieux défavorisés seront les premiers à en faire les frais.

Les collectivités locales, enfin, ne sont pas épargnées : l’accueil des élèves en cas d’absence des enseignants (y compris grévistes) est pour les communes une obligation nouvelle que l’Etat leur impose sans leur attribuer les moyens nécessaires pour sa mise en œuvre. Les maires peinent aussi à adapter les transports et l’encadrement aux nouveaux rythmes scolaires. Face à leurs interrogations et à leurs difficultés, Xavier Darcos reste sourd : « Débrouillez-vous ! ». Un peu facile lorsqu’on décide de mesures sans concertation et qu’on en fait assumer la mise en place par les municipalités.

Toutes ces décisions ont déjà soulevé en juin dernier un mouvement de protestation particulièrement suivi dans les écoles du département de la part des parents d’élèves et des enseignants. Conscient des menaces que font peser ces réformes sur le droit à l’éducation et l’égalité des chances entre tous les enfants, il est probable que les parents et les enseignants sauront à nouveaux se faire entendre dans les prochaines semaines. Je serai alors à leurs cotés, avec mes collègues parlementaires socialistes, pour défendre, face aux mesures gouvernementales, un autre projet pour l’école.

29/08/2008

Fichier EDVIGE : Nouvelle dérive sécuritaire

00564_ssz_1.pngLe Gouvernement a profité de la réorganisation générale des activités de renseignement pour accroître, de manière considérable et sans débat public préalable, les capacités de fichage de nos concitoyens. 

Un nouveau fichier policier a ainsi été créé sous le nom d’EDVIGE par un décret en date du 27 juin dernier qui recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.  En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de «porter atteinte à  l’ordre public », notion floue s’il en est. Plus choquant encore, les mineurs ne seront pas épargnés puisque, fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

Cette initiative gouvernementale est à l’évidence porteuse de nombreuses dérives (d’autant que nulle restriction n’est posée par le décret en termes de durée de conservation des données) et suscite, depuis la publication du décret, de nombreuses oppositions contre un fichier perçu, à juste titre, comme attentatoire aux libertés et au respect de la vie privée.

Mobilisé, comme un grand nombre de collègues parlementaires de gauche, contre la mise en place de ce fichier, j’ai interpellé récemment la Ministre de l’Intérieur, Michèle ALLIOT-MARIE sur les risques et l’incongruité qu’il représentait pour notre démocratie (Question écrite du 28/08/2008). Je suis également signataire, aux côtés de nombreuses organisations et de plus de 90 000 concitoyens, d’un appel exigeant l’abandon du fichier EDVIGE (Non à EDVIGE).

28/08/2008

FIP: L'info de proximité à nouveau menacée

364797571_85ed0195e6.pngLa direction de Radio-France a annoncé cet été sa décision de réduire le temps d’antenne locale de FIP Nantes à quatre heures de diffusion quotidienne (contre douze heures  aujourd’hui), soit une amputation de 2/3 de ses programmes.

Cette décision apparaît être en totale contradiction avec la volonté affirmée de Radio France de défendre un service public de proximité, pour un aménagement culturel cohérent du territoire. Par ailleurs, une telle diminution du temps d’antenne consacré à l’information de proximité, si elle devait effectivement être mise en œuvre, serait très regrettable, tant pour les auditeurs que pour les acteurs culturels et associatifs du département pour qui FIP représente un partenaire essentiel et quotidien en terme de médiation culturelle. Ceux-ci n’ont d’ailleurs pas tardé à se mobiliser contre cette décision en constituant un large comité de soutien qui multiplie actuellement les initiatives en direction des auditeurs, partenaires, élus locaux, etc.

Je leur ai apporté mon soutien en participant  à la conférence de presse qu’ils organisaient ce jour à Nantes, après être intervenu ces derniers jours auprès de Jean-Paul CLUZEL, Président de Radio-France et de Christine ALBANEL, Ministre de la Culture et de la Communication. J’espère que ces derniers sauront entendre l’appel des auditeurs et partenaires de la radio afin de préserver la spécificité de l’outil d’information culturelle de proximité qu’est FIP aujourd’hui.